Texte - eigene Gedichte
Winterwünsche |
(Gedicht von Gabriela zu Musikstück "winterwishes" von John Surman) |
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Mit dir ein Sonnengeflecht weben
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Strahlkraft |
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Gedankentrauben an die Sonne hängen |
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Der Sandmann |
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Er kommt jetzt auch am Tag streut Sandkörner in die Augen bis die Wimpern knistern und rund schleifen die Perle in der Ohrmuschel |
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Ressuscitée |
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Sortie du marasme Le plus affreux Je renoue avec la vie. Et les lambeaux de détresse Emportent avec eux L’horreur d’une nuit infinie. Oui de la mort je me lève Dont je porte l’emblème Retrouvant mon rêve Ressuscitée à moi-même. |
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Griserie |
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Je veux que cette beauté s’accroche à mes cils Dans la griserie d’un flirt éternel Et qu’elle enlace mon regard d’un rire sonore. Pour flotter à la surface des eaux mortes Je suis dotée d’un corps nymphéas Et je bénis tes tendres mains tam-tam A l’ombre desquelles renaît mon regard. Beauté onirique charme ces regards à crédit! |
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Rendez-vous africains |
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Lorsque ma lumière s’éclipse J’habite des sonosphères noires Je vis des beautés célestes, des flirts interstellaires |
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Stock |
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Ah, si je pouvais conserver mes regards Comme on met en boîtes haricots et petits-pois J’en aurais un stock à en nourrir un Louvre. Y a-t-il une beauté au delà de la lumière Le sais-tu, ami? |
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Condition humaine |
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Les nuits aux odeurs Taboulé Sur l’écran de la mémoire Sur les crêtes du désir Sonore chante. Ma mémoire à ses jardins Tamboukà Et ma nuit ses cordes vocales de liane: Canto ergo sum Je chante donc je suis. |
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Blind date |
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Orphée et Euridice Perdus pour toujours Qu’importe? Le chant ressuscite au delà des lois Une voix peut héberger une autre Tel qu’un barman un ange Il n’y a pas de hasard Il n’y a que des rendez-vous Là où la voix se brise |
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L’accro de l’Afrique (Scherenschnitt) |
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L’acmé de mon doudou bonheur une palette jardin en fleur aux odeurs Mongozo pétillantes aux roses des sables envoûtantes Aux abords d’une nuit africanisée je m’incruste à cette beauté cristallisée et le chant aveugle noir effleure tes mains rythmées, ultime demeure. |
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Nicht als Erloschene ins Erlöschen gehen (Hilde Domin) |
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Ich fliesse aus das Licht, das Leben Und wenn auch Lichtjahre zwischen gestern und heute auch längst erloschene Himmels-Körper lassen erstrahlen das Universum |
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Eine Bitte nur |
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Möge das letzte Bild, das meine Blutflut vor sich hertreibt wie ein Sturzbach sein Geröll – möge es ein gutes sein. Noch einmal die Brandung der Lichtwellen hören, wie sie über mir zusammenschlagen und mitträllern im Gesang der Sirenen. Alle Gedanken zu Ende denken weit über die Blindheit hinaus und sie zurückbuchstabieren ins Licht. Eine Bitte nur nur noch diese. Bitte |
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Sterntalerstunden |
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Augensterne an den Himmel kleben und sie einfangen im weiten Schoss der Nacht bis die Augen überlaufen vor Glück. |